Réduction des symptômes de déficience d’attention chez les patients atteints du syndrome post-viral après une thérapie de neuromodulation auriculaire vagale
Publié dans: Frontiers en neurologie
Résumé
Nurosym Auricular Vagal Neuromodulation Therapy (AVNT) was used to measure influence on cognitive function in female Long COVID patients with persistent cognitive deficits. The therapy, involving vagus nerve stimulation via the left tragus, was administered twice daily for ten days. Results demonstrated significant improvements in attention, processing speed, and episodic memory, with notable gains sustained at a one-month follow-up. The findings suggest that neuroinflammation may underlie cognitive deficits in Long COVID and highlight the potential of vagus nerve neuromodulation as an alternative treatment for cognitive impairments, which could be applicable to other conditions such as ADHD.
Background and aims
La thérapie de neuromodulation auriculaire vagale de Nurosym (AVNT) a été utilisée pour mesurer l’influence sur la fonction cognitive chez les patientes atteintes de COVID long avec des déficits cognitifs persistants. La thérapie, impliquant une stimulation du nerf vague via le tragus gauche, a été administrée deux fois par jour pendant dix jours. Les résultats ont démontré des améliorations significatives de l’attention, de la vitesse de traitement et de la mémoire épisodique, avec des gains notables soutenus lors d’un suivi d’un mois. Les résultats suggèrent que la neuroinflammation peut sous-tendre les déficits cognitifs dans le COVID long et mettre en évidence le potentiel de la neuromodulation du nerf vague comme traitement alternatif pour les déficiences cognitives, qui pourrait être applicable à d’autres conditions telles que le TDAH.
Méthodes
L’étude comprenait des patientes présentant des symptômes persistants de Long COVID, avec une moyenne de 20,2 7,1 mois depuis l’infection. Les participants ont suivi 10 jours consécutifs de thérapie Nurosym à la maison, deux fois par jour (matin et soir) pendant 30 minutes par séance (60 minutes/jour). L’électrode a été appliquée sur le tragus gauche de l’oreille, stimulant la branche auriculaire du nerf vague avec des micro-impulsions de courant en utilisant une forme d’onde propriétaire. L’intensité actuelle a été personnalisée en fonction des seuils de sensibilité des participants. Les évaluations comportementales ont été effectuées à trois moments : avant l’intervention, après l’intervention et un mois de suivi. La boîte à outils cognitive du NIH a été utilisée pour évaluer la cognition des fluides, y compris l’attention (test de contrôle et d’attention par inhibition des flancs), la fonction exécutive (test de tri sur carte de changement dimensionnel), la mémoire épisodique (test de mémoire de séquençage d’images), la mémoire de travail (mémoire de travail par tri de listes), et la vitesse de traitement (Vitesse de traitement de comparaison des motifs).
Results
Les résultats de l’étude suggèrent que la neuroinflammation pourrait être à l’origine des déficits cognitifs chez les patients atteints de COVID long. Les résultats indiquent que 10 jours de neuromodulation au Nurosym ont considérablement atténué la neuroinflammation et amélioré la fonction cognitive chez les patients atteints de COVID long, en particulier dans les domaines de l’attention, de la vitesse de traitement et de la mémoire épisodique.
Les participants ont été testés à trois moments : au départ (jour 0), après l’intervention (jour 10) et un mois de suivi. Des gains significatifs ont été détectés dans le contrôle et l’attention par IDR-Flanker, du début à la fin de l’intervention (p = 0,009) et du début au suivi (p < 0,001). De plus, il y a eu des augmentations significatives entre la ligne de base, la post-intervention et le suivi (p < 0,01) dans la vitesse de traitement de comparaison des motifs, la mémoire de séquençage des motifs (PSM) et la mémoire de travail de tri par liste (LSWM). Le test de Friedman a révélé un effet principal significatif du temps (p = 0,001) pour tous les scores cognitifs composites.Les participants ont été testés à trois moments : au départ (jour 0), après l’intervention (jour 10) et un mois de suivi. Des gains significatifs ont été détectés dans le contrôle et l’attention par IDR-Flanker, du début à la fin de l’intervention (p = 0,009) et du début au suivi (p < 0,001). De plus, il y a eu des augmentations significatives entre la ligne de base, la post-intervention et le suivi (p < 0,01) dans la vitesse de traitement de comparaison des motifs, la mémoire de séquençage des motifs (PSM) et la mémoire de travail de tri par liste (LSWM). Le test de Friedman a révélé un effet principal significatif du temps (p = 0,001) pour tous les scores cognitifs composites.
Conclusion
Un traitement efficace de la déficience cognitive dans le COVID-19 à long terme est crucial pour réduire le risque de séquelles neurologiques à long terme. De même, une intervention précoce pour les déficits du TDAH et d’autres conditions cognitives peut prévenir la progression des problèmes de santé mentale connexes et améliorer les résultats globaux à long terme. L’étude a révélé que Nurosym peut influencer divers processus physiologiques, y compris réduire l’inflammation et moduler l’activité cérébrale. Bien que les traitements pour les troubles cognitifs comprennent généralement des thérapies comportementales et des médicaments, ceux-ci peuvent être inappropriés pour certains patients. La thérapie de neuromodulation vagus peut être bénéfique pour ces patients qui présentent des marqueurs neuroinflammatoires. Explorer davantage des approches de traitement alternatives ou complémentaires, telles que la neuromodulation du nerf vague, est important pour fournir plus d’options pour gérer les déficiences cognitives dans différentes conditions.
Mots-clés
Thérapie de neuromodulation ; Déficit de l’attention ; Neuroinflammation ; Gestion du TDAH ; Cognition fluide